DATE
ACCESSIBILITÉ
Métro ligne b : Arrêt La Courrouze
Bus C6 : Arrêt Cœur de Courrouze
Vélo Star : La Courrouze
Le Festival Georges et Sébastien Ronceray, de l’association Braquage s’associent pour la projection de cinq films de Gordon Matta-Clark en 16mm.
Au programme :
– Fire Child : 1971, 16mm, couleur, silencieux, 10’
Construction d’un petit mur fait de détritus, de papiers de récupération et de boîtes de conserve, le tout collecté aux alentours et comprimé dans des mailles de fil de fer.
– Day’s End : 1975, couleur, silencieux, 23′
L’artiste découpa divers morceaux de porte, plancher et toiture dans un hangar newyorkais désaffecté.
– Conical Intersect : 1975, couleur, silencieux, 19′
Matta-Clark coupe dans deux maisons mitoyennes du Centre Georges Pompidou.
– Les sous-sols de Paris : 1977, coul-n&b, sonore, 19’
Le cinéaste présente les sous-sols, à travers des images d’architectures en ruines : parkings, tunnels, ossuaires, caves, cryptes et sous-sols du quartier de l’Opéra.
Durée totale : 71’
Réservation sur : Destination Rennes
Crédit photo : Gordon Matta-Clark
ARTISTE
Gordon Matta-Clark
Architecte, photographe, graveur et cinéaste, l’artiste états-uniens Gordon Matta-Clark (1943-1978) a réalisé une vingtaine de films en 16mm, rendant compte de gestes de plasticien modifiant le territoire urbain qui l’entoure. Par le biais de son outil performatif (tant il troue et ouvre des espaces et des visions insolites), il crée des failles pour détourner l’expansion urbaine de l’intérieure. Comme le souligne l’autrice Clara Schulmann : « Chez Matta-Clark, le film est à la fois performance, collage, installation, documentaire, toutes ses pistes étant soumises à un vecteur commun : mettre à jour ce qui constitue le négatif d’une ville, son envers. »
À New York ou encore à Paris, il questionne cette aptitude des civilisations à laisser comme traces ses constructions, fussent-elles des ruines et des gravats.