DATE
Du 20 septembre au 6 octobre 2024
De 12h00 à 19h00 (mardi 1, mercredi 2 et samedi 5)
De 14h00 à 19h00, le jeudi 3 octobre
De 12h00 à 00h, le vendredi 4 octobre
De 12h00 à 16h00, le dimanche 6 octobre
ACCESSIBILITÉ
Métro ligne b : Arrêt La Courrouze
Bus C6 : Arrêt Cœur de Courrouze
Vélo Star : La Courrouze
Le collectif Nouveau Document propose une exposition collective : photographies, vidéos, installations, mettant en scène la montée des eaux qui déplace le trait de côte, et par conséquent, nos limites.
De par sa nature, l’horizon est inatteignable ; on peut l’approcher sans jamais l’atteindre. Plus on s’élève vers le ciel, plus il nous paraît lointain, plus on approche le centre de la terre, plus il nous semble accessible. Il est la limite toujours repoussée de ce qu’il est possible de voir, il est en mouvement, s’étend ou se comprime selon le lieu et le temps.
Si l’horizon se dérobe s’envisage comme l’assemblage de différents regards autour des transformations du paysage et plus particulièrement sur l’instabilité du trait de côte. L’exposition témoigne de ces espaces amenés à se métamorphoser ainsi que des personnes qui y vivent, par le prisme des crises climatiques, sociales et économiques.
– Une exposition du collectif Nouveau Document : Anaïs Marion, Léonie Pondevie, Maxime Voidy – photographes plasticien.nes
ARTISTES
Maxime Voidy, artiste, photographe
Maxime Voidy est un artiste photographe rennais. Déjà programmé pour le festival Georges 2022, il avait transformé le 30 rue Vaneau en agence immobilière fictive fermée en dehors de juillet – août. Son installation – exposition “Les Maisons Endormies”, présentait des photographies des résidences secondaires de la côte bretonne en basse saison.
L’équipe lui a donné carte blanche pour le festival Georges 2024.
À cette occasion, Maxime Voidy invite les membres du collectif Nouveaux Documents dont il fait partie, Anaïs Marion et Léonie Pondevie, pour une exposition- installation et des performances.
L’exposition présente l’écho du vide par Maxime Voidy
Ce docu-fiction dystopique est une contemplation de l’absence. En raison des tempêtes annoncées, la population a quitté la côte précipitamment. Le vent dans les arbres, les vagues, la faune sont les seuls mouvements de ce paysage dépeuplé.
Anaïs Marion, artiste, plasticienne
Née à Metz en 1992, Anaïs MARION rêvait de devenir botaniste ou archéologue. Finalement, elle est devenue artiste. Diplômée de l’École Européenne Supérieure de l’Image (Poitiers) en 2017, sa démarche s’organise en grands ensembles et s’ancre dans des enquêtes au long cours.
D’un terrain de fouille à un autre, sa pratique explore la poésie des inventaires. Elle développe ses questionnements sur l’écriture de l’Histoire, le patrimoine et le tourisme dans des œuvres protéiformes, qui mélangent photographie, écriture, collecte, protocoles ou performance.
L’exposition présente Megalomania par Anaïs Marion
Entre les bunkers du mur de l’Atlantique, les nouvelles défenses contre la mer (enrochements, digues, épis, murs anti-submersion) Anaïs Marion a tenté de dresser le portrait de cette frontière qui recule.
Léonie Pondevie, artiste, photographe
Née en 1996 à Angers, Léonie est artiste et photographe. Son travail prend essence dans l’étude de l’anthropisation, le processus par lequel les populations transforment le territoire par leurs activités industrielles, agricoles ou urbaines. Par la déambulation, elle documente un état des lieux de ces espaces et capture l’étrangeté du réel pour y lover ses fictions.
L’exposition présente Nagori par Léonie Pondevie
La photographie, l’accumulation de traces anthropiques sur nos plages, ancrent ce qui n’est déjà plus là et ce qui tend à disparaître, explorant notre rapport conflictuel à l’impermanence du trait de côte, quête poétique et violente pour figer l’éphémère.